Et si Josua Tuisova vivait sa meilleure période depuis son arrivée en France ? Samedi soir, sur la pelouse de Créteil, le Fidjien a retrouvé toute sa démesure.
Face à la Section paloise, il a livré un match référence, digne de ses plus grandes heures au LOU. Trois défenseurs, parfois quatre, se sont accrochés à lui sans jamais réussir à le faire tomber.
Chaque contact a fait trembler le stade, chaque ballon touché a semblé menacer l’équilibre de la défense béarnaise.
Revenu d’une grave blessure au genou contractée lors de la Coupe du monde 2023, Tuisova joue aujourd’hui comme s’il n’avait jamais souffert.
Le cœur et la boussole du Racing 92
À 31 ans, le Fidjien n’est plus seulement une force brute. Il est devenu un passeur, un créateur d’espaces, le point d’ancrage d’une équipe du Racing qui vit au rythme de ses percussions.
Chaque fois qu’il touche le ballon, la défense adverse se compresse, libérant des brèches pour ses partenaires.
L’entraîneur du Racing le sait : impossible d’imaginer son plan de jeu sans son bulldozer fidjien. À ce niveau d’impact, le Racing 92 a “pété la banque” pour une bonne raison.
Une tempête annoncée face aux Bleus
Et l’histoire ne s’arrête pas là. Dans quelques semaines, Tuisova retrouvera le maillot des Fidji pour affronter la France à Bordeaux.
Un duel symbolique pour celui qui évolue toute l’année aux côtés de Gaël Fickou. Face à lui, un ami devenu adversaire, et peut-être la seule barrière capable de ralentir la locomotive fidjienne. À ses côtés, un autre phénomène : Sireli Maqala, l’électron libre bayonnais.
Le Top 14, lui, est prévenu : Josua Tuisova est de retour, plus fort, plus complet et plus déterminé que jamais.
