À peine arrivé à Perpignan, Laurent Labit a déjà frappé un grand coup.
Le nouveau manager de l’USAP a annoncé en conférence de presse ce mardi le retour de Benjamin Urdapilleta, 39 ans, qui va sortir de sa retraite pour disputer les derniers mois de la saison avec les Sang et Or.
L’ouvreur argentin, figure du Top 14 passé par Oyonnax et Castres, s’apprête à relever un dernier défi : aider le club catalan à se maintenir.
Laurent Labit officialise son arrivée
Devant les journalistes réunis pour sa présentation, le nouveau manager perpignanais a confirmé l’arrivée imminente d’un renfort d’expérience à la charnière.
« Effectivement, on a un joueur qui va arriver à la fin de semaine dès ce week-end et qui sera lundi, à l’entraînement avec nous. Il connaît très très bien le Top 14, il est très aguerri et vraiment expérimenté. Un gros joueur de caractère, très bon joueur au pied, beaucoup de grinta. »
Sourires dans la salle de presse : tout le monde a vite compris de qui il s’agissait. L’entraîneur a ensuite levé le voile sur l’identité du renfort surprise :
« Il est plutôt argentin, passé par Oyonnax et Clermont. Benjamín Urdapilleta va démarrer lundi, c’est un joueur aussi de challenge. Il a fini son championnat, il y a 15 jours en Argentine, et il suit toujours autant notre compétition. Il est prêt et je crois que c’est un bel endroit pour lui, les gens vont l’apprécier, il va nous aider grandement pour notre mission. »
Un meneur d’hommes pour la mission maintien
Champion de France 2018 avec le Castres Olympique, Urdapilleta a laissé le souvenir d’un joueur brillant, caractériel et décisif, capable de renverser un match à lui seul. Parti de Clermont à la fin de la saison dernière, il avait annoncé sa retraite… avant de répondre favorablement à l’appel de Laurent Labit.
L’Argentin, qui s’est récemment illustré dans son pays natal avec le CUBA (Club Universitario de Buenos Aires), devrait être officiellement présenté en fin de semaine, avant d’intégrer le groupe perpignanais dès lundi.
À 39 ans, celui que les supporters castrais surnommaient “Urdapillette” s’offre un dernier tour de piste dans un championnat qu’il connaît mieux que personne — et où son pied gauche et sa grinta légendaire pourraient bien faire la différence.
