Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, le talonneur du Stade-Français Paris, Laurent Panis s’est confié au sujet de sa contamination par le Coronavirus dont il a été victime au mois d’août dernier.
C’est lors du stage du club Parisien à Nice que Laurent Panis a été touché par le Coronavirus.
Il explique que tout a commencé par une perte du goût et de l’odorat. Extrait:
“J’ai été touché après le stage à Nice. Mais au retour à Paris, mon premier test a été négatif. J’étais pourtant très fatigué. Puis en début de semaine, ça allait mieux, mais j’ai été testé positif. Le doc m’a annoncé la nouvelle un soir. Pour me remonter le moral, vu que j’étais à l’arrêt pour quinze jours, j’ai commandé une pizza histoire de me faire un petit plaisir. Quand j’ai commencé à la manger, plus rien, plus de goût, plus d’odorat !”
L’autre très gros symptôme a été la fatigue. Il affirme être resté au lit pendant une dizaine de jours, totalement cloué par la fatigue. Extrait:
“Ensuite, pendant dix jours, j’ai eu une énorme fatigue. Je n’ai pas eu de fièvre ou de problème respiratoire, juste un sentiment de fatigue extrême. D’habitude, je ne suis pas un gros dormeur, je ne fais pas de sieste. Là, j’ai passé mes journées à dormir. Je faisais des plages horaires hallucinantes. Je me levais pour aller aux toilettes et manger. Je me recouchais direct ! Je ne pouvais rien faire. J’étais cloué au lit. Je n’ai jamais été comme ça. J’ai déjà eu des grippes carabinées, tu n’es pas bien deux jours. Mais là, c’était impressionnant. J’avais l’impression que ça n’allait jamais passer. Le club avait mis en place un protocole de reprise pour ceux qui n’avaient pas de symptômes ou très peu, moi, je ne pouvais rien faire. En plus, j’ai été positif au moins quinze jours.”
Finalement, il lui a fallu au moins un mois pour retrouver sa forme. En revanche, pour le goût et l’odorat, ce n’est toujours pas revenu. Extrait:
“Quand j’ai repris une activité physique, ça a été compliqué encore pendant une grosse semaine. Dès que je faisais des courses, je me sentais vite fatigué, j’avais surtout des vertiges. Je devenais pâle. Je devais absolument m’arrêter et me mettre sur le côté. Il m’est par exemple arrivé de m’endormir au bord du terrain. Il m’a fallu un gros mois, voire un peu plus pour retrouver mon niveau de forme. Le seul truc, c’est que je n’ai pas retrouvé le goût et l’odorat ! Ça déconne toujours après plus de six mois.”
