L’ouvreur du LOU Rugby, Jonathan Wisniewski ne disputera plus de phases finales lui qui raccrochera les crampons le week-end prochain, à l’issue de la dernière journée de la phase régulière du Top 14.
Interrogé au micro de Canal +, ce-dernier a exprimé sa déception.
Il l’affirme clairement : le LOU ne mérite pas de jouer les phases finales. Extrait:
“On avait misé beaucoup sur ce match et on savait que l’on était dans un sprint. Si on gagnait ce soir, on se laissait un espoir de disputer les phases finales. Mais la saison, on ne l’a perd pas ce soir. Il y a eu trop de tournants dans l’année. Je pense surtout à la défaite contre Castres à la maison, la défaite contre Pau à la maison, tous ces matches que l’on n’a pas su bien maîtriser. Il faut avoir vécu une saison confortable pour gagner ce genre de match ce soir. Les deux choses qui font dire que l’on ne mérite pas, c’est que l’on fait un non match contre Castres et ce soir on en prend 40. C’est dur mais c’est la réalité.”
Il préfère rester sur un point positif : celui qui lui a permis de rechausser les crampons malgré une grave blessure survenue il y a quatre semaines. Extrait:
“C’est le gros point positif : il y a quatre semaines quand on m’a annoncé la rupture du tendon, une opération était prévue mais j’ai refusé. On a essayé de mettre en place pas mal de choses avec le club et ce soir, finir avec les crampons aux pieds, c’est une belle satisfaction et c’est plus agréable car ce soir, j’aurais pu être dans mon canapé en train de regarder le match et ça aurait été plus compliqué. Donc il y a de la déception mais j’ai mené ce dernier combat avec l’envie de finir sur le terrain. C’est une fierté et une vraie victoire que de pouvoir revenir sur le terrain après cette blessure. Cela restera un moment important dans mon cycle de joueur avant de basculer sur une deuxième vie.”
Pour conclure, Jonathan Wisniewski évoque la fin de sa carrière sportive, un moment auquel il pense depuis quelques semaines déjà. Extrait:
“Depuis quelques semaines, je commence à y penser un peu car on sait que c’est la fin et que l’on ne va plus vivre toutes ces émotions et que l’on va basculer dans un nouveau cycle de vie, bien sûr que l’on y pense. La seule différence, c’est que l’on savoure un peu plus les moments, on profite. C’est sacré car on vit des choses exceptionnelles. On fait un métier formidable et il faut être reconnaissant tous les jours. Je suis très heureux de ce que j’ai accomplis, mais c’est une petite mort comme on dit. Je suis heureux de ce que j’ai fait et je suis content de basculer sur une nouvelle vie.”
