Dans son édition de vendredi, le journal L’équipe dévoile la liste des joueurs du Top 14 s’étant démarqués au cours de la première partie de la saison.
La révélation de cette première partie de la saison est clairement le nouveau numéro 8 de Montpellier : Zach Mercer.
Interrogé via le journal sportif, Zach Mercer n’a pas manqué d’énumérer ses nombreuses qualités. Extrait:
“Comme numéro 8, je suis le porteur de balle numéro 1, c’est logique. J’ai l’habitude de ce rôle mais je veux surtout être efficace, faire des différences, battre des défenseurs, marquer des essais. Tout le monde peut porter la balle finalement, mais l’essentiel, c’est ce qu’on en fait. On peut me classer parmi les avants actifs.
Je ne suis pas le plus gros mec sur le terrain, donc je dois trouver d’autres méthodes pour trouver des espaces et ne pas me faire refouler sur chaque ballon, surtout ici en Top 14 (sourire). Quand j’ai la balle, je regarde autour de moi, d’abord pour voir le mec qui est en face (il rigole). Si c’est un costaud, je décide clairement de ne pas aller le défier mais de l’éviter, d’utiliser mes appuis pour le passer, ou de faire une passe après contact si je sens que les soutiens sont proches. Je pense que mes appuis, c’est ma force. Je ne suis pas le plus massif mais j’ai d’autres armes pour gagner la ligne d’avantage.
Je suis plus rapide que d’autres avants et j’ai aussi cette fierté de me dire que je sais lire le jeu, je comprends le rugby, je peux voir où sont les espaces et les exploiter. J’essaie toujours d’identifier ces situations où je peux gagner des mètres.
J’ai toujours eu ce côté dynamique et j’ai eu beaucoup de chance quand j’ai débuté à Bath avec Todd Blackadder, il me laissait carte blanche, il avait compris que le mouvement et la vitesse faisaient partie de mes qualités, il n’a pas voulu m’enlever ça. Je ne suis pas béni physiquement (1, 90 m ; 111 kg), pas un numéro 8 massif, je ne roule pas sur les adversaires mais je propose autre chose sur le terrain pour passer le rideau adverse.
Je joue beaucoup sur les appuis, j’essaie de manipuler les adversaires en fonction de leur physique pour les mettre dans une position où je peux passer. Si c’est un trois-quarts plus léger, je peux appuyer un peu plus sur l’impact. J’ai la chance d’avoir un gros cul (rires), des cuisses puissantes pour avancer, un peu comme Selevasio Tolofua de Toulouse qui est un super joueur. J’avais joué contre lui en moins de 20 ans, il est super dynamique, n’utilise pas que sa puissance pour avancer en écrasant les mecs d’en face.”
