
Joel Merkler, pilier du Stade Toulousain, international espagnol et étudiant en Master 1 dans un double cursus à Toulouse Business School, a pris part à une table ronde organisée vendredi dernier à l’occasion des 30 ans de la professionnalisation du rugby.
Cette rencontre, mise en place en partenariat avec la Chambre régionale des comptes d’Occitanie, intervenait juste après la diffusion d’un rapport préoccupant sur la gestion financière des clubs régionaux.
Connu pour ses combats dans les mêlées du Top 14, Merkler s’est cette fois confronté aux défis économiques auxquels le rugby professionnel doit faire face.
Assis au premier rang de l’amphithéâtre, il a livré ses réactions suite à l’intervention d’Olivier Pagès, responsable de l’enquête, rapportées par La Dépêche :
« Ce que je retiens, c’est que c’est très important aujourd’hui pour les clubs de développer des recettes outre que l’activité sportive principale et intrinsèque du club. »
Le triple champion de France n’a pas dissimulé ses inquiétudes :
« Ça fait peur de voir que sur 14 clubs de Top 14, 10 sont déficitaires, que c’est une tendance qui n’est pas positive. C’est-à-dire que ces déficits augmentent et qu’aujourd’hui, on n’a pas vraiment de solution, de plan d’action pour résoudre ça. »
Malgré cette situation préoccupante, il se veut optimiste quant à l’avenir du rugby professionnel en France : « je ne pense pas qu’on ait vraiment une crainte de disparition du professionnalisme… cette culture est là et elle ne peut pas disparaître d’un jour à l’autre ».
Il souligne également que la priorité demeure sportive :
« Le plus important, ça reste les résultats puisqu’on est quand même un club sportif. C’est bien de diversifier les recettes, mais le principal et l’incontournable, c’est le sport et le résultat. »







